1. |
Nos corridors
04:04
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Roulant 200 km/h
Sans même regarder derrière
Retrouver l'état d'apesanteur
Nourrir le courant d'air
Criant à en avoir mal au choeur
Les miroirs nous dévisagent
Faire accroire qu'on n'aura jamais peur
Têtes premières dans les mirages
Partir comme si l'horizon n'avait plus rien à offrir
La lune éclaire nos corridors
Courir comme si le temps n'avait plus un mot à dire
Tous les deux en sens contraire du temps
Sous un ciel imaginaire
Marchant sur un fil de fer brûlant
Au-dessus des tours de verre
Quoi faire pour apaiser la douleur
De ceux qui craignaient la mort
Quoi faire pour leur montrer les couleurs
Derrière les idées brouillard
Partir comme si l'horizon n'avait plus rien à offrir
La lune éclaire nos corridors
Courir comme si le temps n'avait plus un mot à dire
La lune éclaire nos corps
Partir comme si l'horizon n'avait plus rien à offrir
La lune éclaire nos corridors
Courir comme si le temps n'avait plus un mot à dire
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2. |
Condamné
04:09
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Comme si j'ėtais enfermé
Condamné à faire le mal
Dans un corps tout cabossé
D'une épidémie familiale
Sans raccourci sur la longue route
Devant faire face aux nombreux doutes
Décortiquer la vérité
Des mensonges
Même si j'ai laissé tomber
Le monde et les os brisés
Mes horizons restent sombres
Et m'invitent encore à plonger
Sans boussole pour guider ma route
Entre le confort et la joute
Décortiquer la vérité
Des mensonges
Le coeur a cicatrisé
Sans m'empêcher de souffrir
Un autre chaîne à briser
Pour finalement ressurgir
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3. |
Intouchables
03:38
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T'as souvent pensé être l'autre
Celui qui s'enfile les sans faute
Le fou qui se lançait sans filet
Du haut de la tour la plus haute
T'as longtemps navigué les côtes
Contré les courants des apôtres
Nagé l'eau sacrée sans gilet
En levant l'ancre juste avant l'aube
T'as souvent entendu les fauves
Souhaiter aller au bout des choses
Vouloir te blesser tour à tour
Mais toujours te laisser la vie sauve
T’as osé répéter la scène
T’enfuir sous le bruit des sirènes
En pensant être celui qui mène
Mais plus on parle et plus tu perds contrôle
Et plus ca va, moins tu trouves ca drôle
T'as souvent pensé jouer un rôle
Celui qui marche sans qu'on le frôle
Le roi qui peut mentir sans regret
Debout devant la foule qui s'affole
T’as su attirer la confiance
Supplier pour une dernière chance
Forcer les larmes au bon moment
Deux coups d’avance
Tu criais que toutes ces histoires de fauves et de proies, de fous et d’appâts, étaient floues, étaient vagues, étaient fausses
Pour acheter leur silence
Tu voulais que rien ne dépasse, ne dérape et se casse, ne t’atteigne et te te traîne dans le feu de l’arène ou la fosse
Toujours dans l’innocence
Mais plus on parle et plus tu perds contrôle
Et plus ca va, moins tu trouves ca drôle
Mais plus tu parles et plus tu perds tes mots
Comment on se sent quand on inverse les rôles?
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4. |
Sans savoir
04:19
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Tu peux toujours
Te cacher derrière un sourire
Me parler d'amour
Me parler d'avenir
Tu peux toujours
Me serrer fort dans tes bras
Te sauver du jour
Te sauver tout court
J'ai tant donné pour le voir
J'ai tout laissé pour te croire
Tu m'as brisé sans savoir
J'ai tout laissé
Tu veux toujours
Essayer de tout enterrer
Regarder autour
Avant de te mettre à pleurer
Nourrir les vautours
Essayer de t'ouvrir à eux
Regarder autour
Pour nous faire croire que tout est mieux
J'ai tant donné pour le voir
J'ai tout laissé pour te croire
Tu m'as brisé sans savoir
J’ai tout laissé
J'ai tant donné pour le voir
J'ai tout laissé pour te croire
Tu m'as brisé sans savoir
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5. |
Sortie d'urgence
03:19
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J’imagine
Que ta tête est déjà ailleurs
Que la mienne est encore une fois prise dans un film
À t’imaginer sans couleur
Quand tout autour tout s'effondre
Pour nous laisser dans l'ombre
Quand tout l'amour s'évapore
Pour nous blesser à mort
J'imagine
Que mes mots sur ton répondeur
Résonnent encore plus fort depuis que tout est vide
Que tous nos objets sans valeur
Sont allés d'eux-mêmes dormir ailleurs
Quand tout autour tout s'effondre
Pour nous laisser dans l'ombre
quand tout l'amour s'évapore
Pour nous blesser à mort
Quand tout autour tout s'effondre
Pour nous laisser dans l'ombre
quand tout l'amour s'évapore
Pour nous laisser sans phare
Si c'est vrai qu'on peut s'en sortir
Que tout peut finir par refaire du sens
Dis moi comment on peut s'enfuir
Se sauver en silence
Et sauter par la sortie d'urgence
Quand tout autour tout s'effondre
Pour nous laisser dans l'ombre
Quand tout l'amour s'évapore
Pour nous blesser à mort
Quand tout autour tout s'effondre
Pour nous laisser dans l'ombre
Quand tout l'amour s'évapore
Pour nous laisser sans phare
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6. |
L'aube
05:49
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Ne te fais pas trop d’illusions
Le coeur n’a pas toujours eu raison
N’essaie pas de graver mon nom sur les murs
Car tu sais que notre conte
n’est qu’un compte à rebours
Tu sais déjà la fin
Pas besoin de s’imaginer plus loin
Pour l’instant prend ma main
Comme si l’aube ne se levait pas demain
Malgré l’éclat dans tes yeux clairs
Mon reflet n’y est que temporaire
Et quand retombera la poussière sur tes mains
Tu sauras que notre histoire
ne tenait qu’à un film
Tu sais déjà la fin
Pas besoin de s’imaginer plus loin
Pour l’instant prend ma main
Comme si l’aube se tenait loin pour une fois
Pour une fois
Tu sais déjà la fin
Pas besoin de s’imaginer plus loin
Pour l’instant prend ma main
Comme si l’aube ne se levait pas
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7. |
Étrangers
04:53
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De ma fenêtre j’entends les hurlements
Un soir de fête probablement
Les enfants courent et s’enfuient en pleurant
Larme de joie évidemment
Quand les flammes n’auront plus rien à faire brûler
Quand nos âmes ne seront plus que cendres
Enterrées sous leurs pieds
Les oiseaux tombent et virent tout à l’envers
Peau calcinée naturellement
La fumée noire, les yeux en revolvers
L’arme de choix apparemment
Quand les flammes n’auront plus rien à faire brûler
Quand nos âmes ne seront plus que cendres
Enterrées sous leurs pieds
Quand les bombes n’auront plus rien à faire sauter
Quand les autres ne sauront plus nous croire
Éternels étrangers
Nos visages embrouillés
Sous le poids des roues
Aussi ternes et vidés
Nos vies déracinées
Traînées par le cou
Aussitôt remplacées
Quand les flammes n’auront plus rien à faire brûler
Quand nos âmes ne seront plus que cendres
Enterrées sous leurs pieds
Quand les bombes n’auront plus rien à faire sauter
Quand les autres ne sauront plus nous croire
Éternels étrangers
Cendres oubliées sans pleurer
Sans gravure et sans pitié
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8. |
Petites mains
02:45
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Sauter à pieds joints
Les mains détachées
Tu chantes dans la langue
Qu’on s’est inventée
Creuser un chemin
Jusqu’à l’autre côté
Le soleil au loin
Pourra nous guider
Sourire en coin
Sous tes yeux plissés
Sourire en coin
Sous tes yeux plissés
Nos coeurs d’enfants sont replongés
Dans notre océan
Pour un seul instant
Seulement toi et toi
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9. |
Le long des nerfs
05:35
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Au creux des mains
Fissures en cendriers
L'armure sur l'homme
Éternel bouclier
Plus une seule date
Sur le calendrier
L'odeur du rhum
Comme parfum à l'année
Garde la tête haute
Perds-toi pas
Prends pas la faute
Pour une fois
Au fond du vers
Souvent à moitié vide
Remplaçant l'air
La douleur translucide
Qui coule le long des nerfs
Garde la tête haute
Perds-toi pas
Prends pas la faute
Suis la bonne voix
Garde la tête haute
Perds-toi pas
Prend pas la faute
Pour une fois
Garde la tête haute
Perds-toi pas
Prends pas la faute
Pour une fois
Garde la tête haute
Perds-toi pas
Prends pas la faute
Pour une fois
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10. |
La boussole
05:12
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Comment succomber
à l'envie d'être ailleurs
Pourquoi m'empêcher
De toucher la lueur
Un sentiment des plus étranges
Même châtiment que pour les anges
Comment expliquer
La traîtrise qui vient du coeur
Sans savoir marcher droit
Encerclé par la douleur
Perdant dans tous les cas
Comment accepter
Les conseils extérieurs
Pourquoi pas commencer
Par éteindre la peur
Un trou immense à l'intérieur
Trouver le vrai dans la noirceur
Comment expliquer
La traîtrise qui vient du coeur
Sans savoir marcher droit
Encerclé par la lueur
Je ne peux guider mes pas
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11. |
Trop tard
06:52
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Silence aux quatre coins du monde
Douleur aux quatre-vingt secondes
Comme si l’air pur qui vivait sous nos ailes
N’était plus rien qu’un souvenir cruel
Brisure, la pression qui s’élève
Trou noir sur le bord de nos lèvres
Si l’ange qui veillait sur nos rêves
N’était plus là pour effacer la faute
Trop tard pour remonter la côte
Larmes éphémères
Sous la lumière
Cri à l’aide en fumée dans le ciel
Qui surprend encore comme si c’était la première fois
Cris à l’aide, langage universel
Sans nouveau décors pour disparaître une dernière fois
Larmes éphémères
Sous la lumière
Larmes incendiaires
Sur nos prières
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